La commande trim modernise les vitesses d’accès aux disques SSD. Bref, trim est une commande permettant à un système d’exploitation de détecter et de signaler au contrôleur de disque du genre mémoire flash les blocs de données qui ne sont plus utilisés et qui sont effaçables afin d’assurer la performance.

Le principe de la commande trim

Le but de la commande trim est d’entretenir la vitesse du SSD tant qu’il est opérationnel. Les unités SSD ignorent quels blocs sont effectivement utilisés et quels blocs sont libres, d’où chaque écriture demande un cycle lecture-effacement-modification-écriture à l’endroit d’une zone plus vaste.

Cet événement se nomme « amplification d’écriture » où le système suppose qu’aucun bloc n’est plus libre sur le SSD.  Un autre principe de la commande trim est la mise à niveau de l’usure  qui doit permettre à l’unité SSD de réarranger ses données. Le but de ce réarrangement et d’optimiser l’utilisation de la carte flash et de conditionner l’usure de manière équitable sur tous les blocs.    En principe, la commande trim purge les données affectées dont la récupération devient impossible dans certain cas, présentant un avantage ou un inconvénient selon le contexte.

L’activation du trim

La première condition est tout d’abord le SSD doit supporter la commande trim, sinon la commande est ignorée. En effet, il s’agit de considérer la prise en charge par le matériel dont le SSD et la prise en  charge par le système d’exploitation. L’activation du trim a besoin d’un contrôleur ATA  gérant le 48-bit  LBA adressing.

En outre, au cas où la commande trim n’est pas supportée automatiquement par le système d’exploitation, certains utilitaires peuvent envoyer des commandes trim manuellement.  A noter que la commande trim est supportée nativement depuis Windows7 où il s’agissait de se limiter à savoir si elle est activée ou non par le biais d’une ligne de commande. Depuis Windows8, la commande trim peut être lancée manuellement.